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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 17:33
zodiac.gif
Du très japonais Soji Shimada, s'achève, et je débute ma chronique.
C'est un bel hommage aux "mysteries" à l'ancienne.

Un classique mystère de chambre close, mais à la sauce Wasabi.
On songe au Double assassinat de la rue Morgue, à Holmes et Watson, et à ce genre litteraire très codifiée, qui fit le bonheur d'un tas d'amateurs de polars.

Le Japon, a ses propres références, mais ce mélange quoique exotique demeure bien fonctionnel.

Les faits, au départ du roman, ont déjà quarante ans.
Ils ont fait les choux- gras de tous les quotidiens, et donné lieu à toutes les investigations possibles, et difficilement imaginables, dans certains cas!

Notre paire d'enquêteurs, un astrologue excentrique, et son assistant, nous livrent tous les détails, participants, croquis, et hypothèses. Puis les dissèquent, et tentent de les faire correspondre.

Leur quête ne débutera qu'à la moitié du roman.

Cette présentation, précise et fidèle, est longue et les patronymes japonais plutôt lourds à relier. C'est pourtant une étape nécessaire à la dynamique de l'ensemble.
Car elle nous offre l'opportunité de participer aux réflexions, et de maitriser tous les paramètres.

Les indices, les théories, comme le lecteur, avancent au même rythme que nos deux héros, et ici, pas de place pour l'esbrouffe.

Un peintre fou est assassiné dans une pièce close.De ses notes posthumes, un projet criminel insensé émerge. Q'un inconnu accomplit. Il découpe, et dissimule aux quatres coins du Japon, le corps des six filles du peintre, au gré d'un plan du zodiaque, et d'un calendrier alchimique.

Quarante ans plus tard, le brouillard est toujours aussi épais...

L'auteur, nous interrogera à deux moments, estimant que toutes les clés sont entre nos mains pour résoudre l'énigme.Cette incursion, est plutôt drôle, et donne un côté jeu de piste au bouquin. Le, seras-tu à la hauteur du défi, que l'on pourrait trouver dans ces livres dont vous êtes le héros!

Pour en être tout juste sorti, une chose est certaine, cette plongée dans ce récit, très rétro, est prenante, malgré longueurs, et errements de style, consécutifs d'une culture ou d'une traduction.

Je vous dis donc, arigato, et sayonara, vous laissant avec Shimada!
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 09:51
Hugo.gif
L'unique roman policier d'un auteur qui n'écrivit que de la poésie.
Professeur d'écriture créative, Richard Hugo a bossé avec Crumley, et la quatrième de couverture énonce qu'il est considéré comme le fondateur de l'école littéraire de Missoula.
C'était presque un devoir civique d'y jeter un oeil.
Le ton est là.
Un flic, des meurtres, une enquête.
Une louche de sexe, quelques filles dénudées, un soupçon d'obsession, un mystère qui hante notre héros.
Une touche de noirceur:
<C'était peut-être le vin ou le ciel triste. En démarrant, je pensai à mon père qui était rentré un soir à la maison après avoir perdu son travail et qui s'était mis à pleurer cependant que ma mère s'efforçait de le réconforter. Je pensai à un noir de Seattle qui ne voulait pas être un violeur d'enfants mais qui, ne pouvant s'en empêcher, m'avait dit qu'il allait se tuer, ce qu'il avait fait en s'immolant par le feu. Je pensai à une petite fille qui s'était noyée dans un lac, et aux cris de sa mère quand on avait tiré de l'eau le cadavre de son enfant. Je pensai à un monde où la vie est toujours trop dure, où on nous demande d'en supporter davantage qu'on en est capable. Je chialai comme un môme. Pour personne en particulier, pour nous tous.>
Certains passages vont droit au but. 
Et d'autres pas du tout.
L'intrigue, quant à elle, est parfois vite expédiée.
Les premières pages compilent les meurtres, l'investigation, et la capture du coupable.
Une grande désaxée.
Notre héros, Barnes, dit la tendresse, car il est le flic le plus gentil que l'on ait vu, a le don d'aimer ses congénères suffisamment pour qu'ils se confient à lui.
C'est loin d'être un foudre de guerre, il ne met pas de contredanse, et hésite à capturer les cambrioleurs. 
L'écriture lorgne pourtant sur le Hard-boiled, de manière appuyée.
Des pages font tapisserie, d'autres du tricot, mais ne perdez pas le fil...
Dans tous les sens du terme.
Unique roman d'un poète mort, ce policier emprunte des voies étrangement saccadées.
50 pages et on boucle.
Une centaine de plus et on remonte à cheval.
Barnes, s'échine à déterrer une vieille et sombre histoire de meurtre et de nécrophilie vieille de vingt ans.
Il y voit de quoi éclairer une des morts ne cadrant pas avec la première rafale.
Tours, détours, et puis...
Un dernier pour la route, avant le rideau.
Je n'ai pas réussi à décrocher cependant.
Preuve en est que monsieur Hugo, offre une assez belle ballade finalement.
Pour les amateurs avertis, car ses sentiers sont traitres.
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 19:30
Je veille au feu,
Le dos aux portes,
Le coude aux yeux,
Ils jouent aux cartes.

Pourquoi? Qu'en sais-je,
Dehors, gris de pluie,
Le bois sali, oublie,
Hier, et sa neige.

Le bois craque.
Dans l'âtre, rougeoie,
Au parquet, parfois,
Pas à chaque.

Studieuse étude,
Au silence de chacun,
Un interlude,
Lorsque le vieux tousse.

La plume croque,
Dans ce silence,
Où chacun vaque,
A son errance.

Puis le temps, passe.
Perdu.
Le présent, cesse,
Vaincu.
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 17:55
Meyer.gifEt j'ai envie de dire Deon est-il le Meyer?
C'est mon genre.
Mais sans rigoler plus que nécessaire, j'ai retrouvé avec plaisir Benny Griessel, et la ville du Cap.
Nous suivrons pendant treize heures ses démélés avec le crime.
Le découpage de l'intrigue en séquences temporelles joue avec nos nerfs.
GRRRRR!!!
Pas à pas, le lecteur suit la progression de plusieurs enquêtes.
Le crime d'un producteur de disques, et les magouilles des requins du show-biz. 
L'assassinat d'une jeune touriste américaine et la traque, par ses meurtriers de sa meilleure amie.
La fuite éperdue de celle-çi, chassée comme une bête dans une ville inconnue.
L'alternance des points de vues, chasseurs et proies, flics ou criminels donne de l' intensité au récit, car chronologie et construction sont des plus efficaces.
En toile de fond, l'Afrique.
Polyphonie de couleurs, de races, et de cultures, de religions et de criminalités.
Ses dérives, son histoire, sa politique, tout cela donne un terreau plus que riche à ce roman policier d'une facture somme toute assez classique.
Et comme souvent chez Meyer, le sexe, la religion, la haine, l'alcool.
Ces démons qui hantent les protagonistes, toujours aussi vivaces, dans ce pays en pleine mutation. 
Cette enquête peut se dévorer sans que l'on connaisse les autres productions de l'auteur.
Mais le plaisir en serait amoindri, car certains persos, ne feraient pas tilt chez le néophyte.
Et c'est dommage.
Maintenant, un tout petit bémol.
Petit, vraiment.
Quelques trucs un peu faciles pour dénouer tous les fils de l'intrigue au final.
Le deus ex machina, vaut ce qu'il vaut.
Mais bon. 
Le spectateur n'aime t-il pas se faire avoir par le magicien?
Après tout, un livre est une belle arnaque de l'imaginaire, et n'en redemande t-on pas?
Pour ma part, j'en redemande, et après avoir lu tous les Meyer, je confesse un plaisir coupable à me vautrer dans l'escroquerie la plus totale.
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 12:34

Indridason.gif 


Le dernier Indridason se referme à l'instant.
Je vous livre mes commentaires à chaud, humour à froid oblige.
Je ne serai pas vraiment objectif, j'aime les enquêtes d'Erlendur le flic bourru.
Ses histoires de famille, sa fille droguée, ou son fils alcoolique.
Toutes les histoires qu'Indridason nous livre en petites phrases simples, sur ces petites gens, et leurs petites tristesses comme leurs grands drames.
Des petites histoires, qui font pourtant l'histoire avec un grand H.
Le tour de force de l'auteur, c'est de faire vivre un pays grâce à son quotidien, sa banalité. 
Pas de course-poursuites, ou de minutieuses investigations scientifiques.
L'Islande, et sa géographie tourmentée.
Terre de mystères, de tempêtes, et de disparitions.
De fantômes aussi. 
Mais loin de tout mysticisme, c'est ici la mélancolie qui nous hante.
L'intrigue est simple, simpliste diront les médisants. 
Maria s'est suicidée, mais sa meilleure amie doute.
Erlendur va se pencher sur ce cas, de prime abord classé.
Quelques rencontres, et sa curiosité le poussera jusqu'aux confins d'une histoire à priori sans surprise, voire au-delà.
Ce qui fait la force du bouquin, fait aussi sa faiblesse.
Rien ici n'est spectaculaire.
Des répliques sans artifices, et une intrigue parfois bancale.
Le spleen ou cette façon de laisser le silence tomber, plutôt que d'argumenter, lorsque la nuit s'abat.
Il y a quelque chose d'intimiste dans ce désespoir, et la lecture de certains passages, donne parfois l'impression de partager quelque chose avec nos héros. 
On tombe donc plus près du roman noir, que du policier à proprement parler.
Ca ne change rien à mon papier, j'aime les bouquins d'Indridason.
Tous.


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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 18:30
Airth.gif
Rennie Airth prend la poussière.

Il nous a pondu deux bouquins, et puis plus rien.

Un fleuve de ténèbres, et sa suite, La marée sanglante.

On a beau dire pas de nouvelle, bonne nouvelle, je trouve dommage que l'auteur ne se manifeste plus.

Voyez par vous-même:

Au sortir de la première guerre, Madden, policier hanté par le massacre de la Somme, mène l'enquète dans une Angleterre plutôt bien évoquée.

Un jeune bobby le seconde et les limiers de Scotland-Yard ont fort à faire pour stopper une vague de crimes inexpliqués.

C'est mené rondement, et quoique sans surprise paroxystique, la lecture est plaisante, et les persos attachants.

Le contexte historique se prète bien au jeu de la mécanique du meurtre, baïonettes et tranchées obligent...

La rigidité, ou la candeur toute victorienne de l'époque, contraste agréablement la noirceur des psychés.

Et je confesse que ce genre historico-policier à la Caleb Carr me séduit plutôt.

Mon côté rétro sans doute.

Je place donc un petit mot en faveur de cet auteur et de ses deux romans.

J'espère que vous ferez de même!

Le pote à Scriptum me glisse un mot à l'oreille:

En cas de brûlures d'estomac, Rennie calme la douleur...


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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 18:15
blodgett.gif
De Michael Blodgett a été salué par Mario Puzo l'auteur du Parrain.
<Fascinant! Je n'ai pas réussi à m'en arracher.> nous dit-il. 
Un canard de L.A compare son héros à celui de Taxi Driver.
Les autres critiques de la quatrième de couv' sont unanymes.
J'ai envie de renacler, de cracher dans la soupe, ou de mettre les pieds dans le plat. L'envie comme ça, de dire que Captain, Blood ma critique!
Pourtant adepte du crade et du branque, j'avoue ma désillusion.
Captain peut blooder.
Il est taré.
Jusque là, ça me va.
Il boit, fume et ingurgite tout ce qui passe à portée.
Qui suis-je pour jeter la première pierre?
Il saute sur tout ce qui bouge.
Bon.
Sa soeur y compris.
La famille...
S'enfonce un themomètre dans l'urètre.
Aie.
Il tue au passage deux ou trois péquins.
Incompatibilité d'humeur?
Presque.
Une histoire de fer à repasser défectueux,
une rupture délicate, la routine habituelle.
Et puis...
Et puis, l'avion ne décolle pas.
Attention, je ne remets pas en question le principe de l'anti-héros timbré, loin s'en faut.
Il me semble juste que rien ne se dessine d'autre entre les lignes, et que cinglé pour cinglé, 400 pages grand format, c'est long.
Alors, un bof, format XXL.
Cela étant, il y a peut-être des fans.
Les goûts et les couleurs...
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 18:44
Mais, j'avais aussi pensé à: ça Vachss pour moi, ou à: je surfe la Vachss, la Vachss à deux temps, le classique: mets la Vachss Fanche, ou l'imparable: je Vachss la baraque.

C'est au choix. Ces formules sont toutes mauvaises.

Mais en parlant de baraque, je viens de finir La Sorcière de Brooklyn, ce qui me place au premier étage de la série, après avoir récuré les deux autres niveaux.

Mon sens de la chronologie n'a d'égal que mon amour des cors aux pieds.
Il me restera Fl
ood à avaler. La première apparition litteraire de Burke et sa bande. Et hop, un compte rond, car les bons comptes font les bons amis, et la boucle sera bouclée.

John Hammond
balance quelques morceaux de Tom Waits sur l'album Wicked Grin.

Et Burke a froid, sa sorcière souffre, les nazis et les marchands de chair font des prix.
Les bas-fonds de New-york suintent le désespoir. C'est dégueu.
Notre ex- taulard très spécial et son équipe ont fort à faire.
C'est  Arnaques, crimes et zappons la botanique.

Get behind the mule
. john assure.

Et Vachss creuse le même sillon, derrière la même bête.

Ca passe ou ça Vachss comme on dit. Pour moi, ça Vachss. Merci.

Pour être honnête, c'est du Mojo, comme le dit Lansdale. Pas vraiment du Gonzo, mais un style d'écriture au confluent de plusieurs fleuves, dont les cartographes auraient oublié le nom.

C'est boueux, crade, et presque Kitsch.

Du funambulisme.

Et, rappel, c'est à manier avec délicatesse, comme dit précèdement.

C'est d'un usage réservé aux conformistes qui s'ignorent vraiment. Voire aux autres.

C'est cru, glauque, noir et étrange.

Voilà.


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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 18:34
Mon deuxième Vachss. Je me suis gouré dans la chronologie. Ce bouquin précède Hard Candy.

Mea culpa.

J'écoute un album de Rural Louis Burnside, et me vois contraint, mais pas vraiment forcé, de vous dire que, de toutes les matières, c'est le Vachss que je préfère...

Et toc.

Même si, l'inceste, le meurtre, et le désespoir, règnent ici en maîtres.

Des combattants de la liberté Portoricains, des maquereaux aux abois, des vendeurs de snuff, un karatéka, et toujours la même bande d'allumés menée par Burke.

Notre galerie des horreurs favorite est de retour.

Et pour le pire, ou le meilleur, question de point de vue, c'est que ça marche.

Dans ce vaste dépotoire qu'est la ville, le juif errant, le transsexuel, les chinois, le prophète, la taupe, le gosse et les chiens, nous ouvrent les portes d'un monde que l'horreur gangrène...

C'est la taule, le meutre, le fric, le sexe, et la loi du plus fort. A n'importe quel prix.

Ce bouquin est coulé dans le même béton que Hard Candy. Mais plus dense, plus fouillé.

Et le romantisme n'en est pas absent. Teinté de sexe et de tragique of course. 

Car, comme le dit la chanson des histoires d'amour...

J'entamerai bientôt la lecture de La sorcière de Brooklyn. Ce qui me fera finir par le début.

J'assume.

Quand on aime, on ne compte pas.
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 15:51

... Et viens de refermer Hard Candy d' Andrew  du même nom. Vachss, pour ne laisser planer aucun doute sur mon propos.

C'est un pote de Lansdale. Je dis respect. Ses tirages sont épuisés, je dis regret.
C'est crade, violent, désespéré. Burke, le narrateur, est un ex-taulard. Il vit dans une casse avec sa bande d'escrocs et une meute de chiens.

Il vole, et accessoirement tue. Parfois pour la bonne cause. Sa ville est celle des pédophiles, des sectes, des putes, et des assassins.

Vous qui lirez ses lignes, abandonnez tout espoir. Les prédateurs s'entre-dévorent, les innocents crèvent, et les jours se suivent.

Le châtiment, parfois équilibre les comptes, mais la douleur ne disparaît pas.

L'écriture est brute. Pas de grande litterature. Les protagonistes sont des cinglés. L'intrigue est plus une toile de fond, qu'autre chose. Le propos est plus noir que sombre, et le final dévastateur.

Ca descend dans l'estomac comme les tord-boyaux de la prohibition.

C'est donc à manier avec précaution, car on ne joue pas avec les explosifs.
Une dernière chose, âmes sensibles, abstenez-vous.
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Plusieurs cordes...

... A mon arc?

Mon beau-père, paix à son âme,  me disait souvent qu'un touche-à-tout,  n'était bon nulle part, mais mauvais en tout!

Ce bon sens,  un peu terre à terre m'a toujours fait sourire.

Pas forcement pour les raisons auxquelles l'instigateur du proverbe pouvait songer!

Le dilettantisme est une forme d'art que la morale méprise. Et bien, si se consacrer aux arts,  par pur et simple plaisir de la chose est un crime, sachez que je suis un criminel.

Je réflechissais à tout cela, car mon ouvrage informatique, s'il colporte honnêtement mon amour du polar, vous déroutera  peut-être  par ses vélléités poétiques.

Mea culpa mes amis. La faute m'en incombe, et je vais tenter de m'expliquer...

J'en reviens à cette superbe maxime à l'origine de ce texte, et,  j'ai envie de lui assener cette autre pépite du genre: Ne s'attendre à rien, c'est être prêt à tout!

C'est ainsi, avec cette toute orientale tournure d'esprit que j'ai conçu cet espace.
Je laisse aux mots, toute lattitude pour prendre la parole...

J'espère, bien sincèrement que vous apprécierez mon outrecuidance, et que mes errements ne vous lasseront pas! Ou alors, pas tout de suite!

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