24 janvier 2010
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15:51
... Et viens de refermer Hard Candy d' Andrew du même nom. Vachss, pour ne laisser planer aucun doute sur mon propos.
C'est un pote de Lansdale. Je dis respect. Ses tirages sont épuisés, je dis regret.
C'est crade, violent, désespéré. Burke, le narrateur, est un ex-taulard. Il vit dans une casse avec sa bande d'escrocs et une meute de chiens.
Il vole, et accessoirement tue. Parfois pour la bonne cause. Sa ville est celle des pédophiles, des sectes, des putes, et des assassins.
Vous qui lirez ses lignes, abandonnez tout espoir. Les prédateurs s'entre-dévorent, les innocents crèvent, et les jours se suivent.
Le châtiment, parfois équilibre les comptes, mais la douleur ne disparaît pas.
L'écriture est brute. Pas de grande litterature. Les protagonistes sont des cinglés. L'intrigue est plus une toile de fond, qu'autre chose. Le propos est plus noir que sombre, et le final dévastateur.
Ca descend dans l'estomac comme les tord-boyaux de la prohibition.
C'est donc à manier avec précaution, car on ne joue pas avec les explosifs.
Une dernière chose, âmes sensibles, abstenez-vous.