9 février 2010
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17:55
Et j'ai envie de dire Deon est-il le Meyer?
C'est mon genre.
Mais sans rigoler plus que nécessaire, j'ai retrouvé avec plaisir Benny Griessel, et la ville du Cap.
Nous suivrons pendant treize heures ses démélés avec le crime.
Le découpage de l'intrigue en séquences temporelles joue avec nos nerfs.
GRRRRR!!!
Pas à pas, le lecteur suit la progression de plusieurs enquêtes.
Le crime d'un producteur de disques, et les magouilles des requins du show-biz.
L'assassinat d'une jeune touriste américaine et la traque, par ses meurtriers de sa meilleure amie.
La fuite éperdue de celle-çi, chassée comme une bête dans une ville inconnue.
L'alternance des points de vues, chasseurs et proies, flics ou criminels donne de l' intensité au récit, car chronologie et construction sont des plus efficaces.
En toile de fond, l'Afrique.
Polyphonie de couleurs, de races, et de cultures, de religions et de criminalités.
Ses dérives, son histoire, sa politique, tout cela donne un terreau plus que riche à ce roman policier d'une facture somme toute assez classique.
Et comme souvent chez Meyer, le sexe, la religion, la haine, l'alcool.
Ces démons qui hantent les protagonistes, toujours aussi vivaces, dans ce pays en pleine mutation.
Cette enquête peut se dévorer sans que l'on connaisse les autres productions de l'auteur.
Mais le plaisir en serait amoindri, car certains persos, ne feraient pas tilt chez le néophyte.
Et c'est dommage.
Maintenant, un tout petit bémol.
Petit, vraiment.
Quelques trucs un peu faciles pour dénouer tous les fils de l'intrigue au final.
Le deus ex machina, vaut ce qu'il vaut.
Mais bon.
Le spectateur n'aime t-il pas se faire avoir par le magicien?
Après tout, un livre est une belle arnaque de l'imaginaire, et n'en redemande t-on pas?
Pour ma part, j'en redemande, et après avoir lu tous les Meyer, je confesse un plaisir coupable à me vautrer dans l'escroquerie la plus totale.
C'est mon genre.
Mais sans rigoler plus que nécessaire, j'ai retrouvé avec plaisir Benny Griessel, et la ville du Cap.
Nous suivrons pendant treize heures ses démélés avec le crime.
Le découpage de l'intrigue en séquences temporelles joue avec nos nerfs.
GRRRRR!!!
Pas à pas, le lecteur suit la progression de plusieurs enquêtes.
Le crime d'un producteur de disques, et les magouilles des requins du show-biz.
L'assassinat d'une jeune touriste américaine et la traque, par ses meurtriers de sa meilleure amie.
La fuite éperdue de celle-çi, chassée comme une bête dans une ville inconnue.
L'alternance des points de vues, chasseurs et proies, flics ou criminels donne de l' intensité au récit, car chronologie et construction sont des plus efficaces.
En toile de fond, l'Afrique.
Polyphonie de couleurs, de races, et de cultures, de religions et de criminalités.
Ses dérives, son histoire, sa politique, tout cela donne un terreau plus que riche à ce roman policier d'une facture somme toute assez classique.
Et comme souvent chez Meyer, le sexe, la religion, la haine, l'alcool.
Ces démons qui hantent les protagonistes, toujours aussi vivaces, dans ce pays en pleine mutation.
Cette enquête peut se dévorer sans que l'on connaisse les autres productions de l'auteur.
Mais le plaisir en serait amoindri, car certains persos, ne feraient pas tilt chez le néophyte.
Et c'est dommage.
Maintenant, un tout petit bémol.
Petit, vraiment.
Quelques trucs un peu faciles pour dénouer tous les fils de l'intrigue au final.
Le deus ex machina, vaut ce qu'il vaut.
Mais bon.
Le spectateur n'aime t-il pas se faire avoir par le magicien?
Après tout, un livre est une belle arnaque de l'imaginaire, et n'en redemande t-on pas?
Pour ma part, j'en redemande, et après avoir lu tous les Meyer, je confesse un plaisir coupable à me vautrer dans l'escroquerie la plus totale.