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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 18:22

Peace-1980.gifJ'ai envie de dire, Peace, man. Ha, ha. Je suis taquin. Car je sais que rien dans ce bouquin ne l'est particulièrement.

 

Leeds sous la pluie, trois ans de plus. L'éventreur, encore. Plus d'une dizaine de corps derrière lui. La police ne patauge plus, elle sombre. C'est pourquoi on décide en haut lieu de mander Peter Hunter, l'incorruptible de la police de Manchester pour enquêter sur les enquêteurs.

 

Revenir encore et encore sur les listes, les noms, dates et lieux. Les témoins, leurs témoignages, les flics, leurs rapports. Hunter et son équipe ont du travail jusqu'aux yeux, et la police voit d'un très sale oeil que l'on touche à son linge sale. Paranoïa, violence à peine contenue. Dissimulation. La maison de Hunter est incendiée. Les ripoux, comme les cafards s'agitent, puis s'entre-dévorent. Pornographie encore. 

 

Des meurtres qui ne cadrent pas avec le reste. Hunter est soupçonné, puis discrédité. Se déroule encore la longue et dure litanie des horreurs. Chaque nouveau paragraphe voit s'ouvrir une page simple sans interligne, police d'un format inférieur, sans ponctuation. Logorrhée de mots, de crimes, de pensées et de souvenirs, l'éventreur est mis en scène.

 

Hunter resserre l'étau, malgré les coups, malgré les pertes. Des noms émergent, des relations, un appartement, du matériel de studio pour des photos, un magazine, des hommes d'affaires. Encore.

 

La piste de l'éventreur refroidit peut-être, mais la police sent le roussi.

 

Comme dans le cas des deux autres volets du quartet de Peace, l'écriture est sèche et dure, répétitive à outrance parfois. C'est toujours narré par un seul personnage. Ici l'enfer n'est pas l'autre mais soi. Nous sommes enfermés derrière le crâne de Hunter, et à sa suite nous tournons en rond, comptant les morts, les erreurs, les voies sans issue.

 

Certains passages sont quasi conceptuels, le langage devient, au même titre que le message qu'il porte, partie prenante du roman. C'est plus que particulier, c'est plus que noir, c'est toujours nauséabond.

 

Cet avant-dernier roman de la série, me fait attendre l'âchèvement avec impatience. Comment Peace va-t'il dénouer tous ses fils? Va-t-il conclure une saga ou trancher dans le vif?

 

C'est à voir, 1983 attend sagement que je vienne le découvrir.

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 17:15

peace-1977.gifTrois ans plus tard, Leeds encore. L'éventreur du Yorkshire massacre. La police piétine. La tension est à son paroxysme.

 

Whitehead le journaleux arriviste et alcoolique est de retour.

Tant bien que mal, et plutôt mal que bien. Entre les bitures et les cauchemars, peu de répit. La femme qu'il aimait est morte assassinée, un clou dans le crâne, lors d'un exorcisme amateur.

 

L'inspecteur Frasier a une femme et un petit garçon, mais voue une passion torride et destructrice à une fille de joie locale.

 

L'éventreur, quant à lui, est en guerre, il veut éradiquer la prostitution. Armé d'un marteau et d'un tournevis, il laisse derrière lui les restes macabres de ses victimes. Il noue avec la police un étrange dialogue. Lettres, cassettes. Un émule du célèbre Jack, ou le plaisir du chat et de la souris.

 

Des flics touchent au racket, s'engraissent grâce au porno, faussent certains résultats pour dissimuler leurs magouilles, et sont prêts à tout pour ne pas tomber.  

 

Frasier est entraîné toujours plus bas... 

 

Mensonges, meurtres, et une enquête plus qu'éprouvante. Rien ne va plus mes amis. La triste Albion est chauffée à blanc, canicule, émeutes, chômage. A l'approche de la célébration du Jubilé, que restera-t-il à fêter? Rythmé par des extraits radiophoniques d'époque, et par les infos de l'année, le roman se lit à la première personne comme 1974.

 

Les narrateurs nous enferment dans leur vision des événements. Staccato de mots, de sensations, cauchemars et déprimes, nous avançons au gré des oeillères de nos héros. C'est souvent étouffant, la pression ne retombe guère, les vérités sont parcellaires et confuses.

 

De 1974, quelques échos résonnent encore. Le mal a de nombreux sons de cloche.

Dunford a disparu, et de son travail nous n'avons plus de nouvelles. Uniquement son dernier tour, dans le genre règlement de comptes à OK Corral. Et encore. L'information est manipulée, le public maintenu dans l'ignorance, à peine quelques lignes dans un quotidien jauni. Une chambre d'hôtel demeure seule détentrice de ces noirs secrets. 

 

Peace poursuit son exploration du cloaque. Chaque roman entrant dans un cercle un peu plus vaste que le premier, happant le lecteur qui s'y laisse prendre, pour le mener vers quel dénouement?

 

Mystère, 1977 m'incite seulement à me plonger dans 1980. La curiosité est un bien vilain défaut.

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 08:34
peace-copie-1.gifdu très british David Peace, est le premier mouvement d'un quatuor, regroupant 1977, 1980, et 1983, sous le nom de Red Riding Quartet.

En cette année qui ouvre le bal, Dunford journaliste criminel à l'Evening Post, enterre son père, et tente de couvrir ce qui s'annonce comme la grosse affaire de sa carrière, la disparition d'une fillette des environs, Clare Kempley.

Il s'apercevra bientôt qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de Leeds. D'autres fillettes manquent à l'appel, flics véreux, hommes d'affaires corrompus ou politiques fantoches ... La liste est longue, lancinante litanie portée par une écriture lapidaire.

Dunford sillonne le Yorkshire et s'acharne, malgré les menaces, les coups, puis la torture. Et, car si tout est lié comme il le répète, rien ne sera épargné.

Ce livre exsude ce que le malsain, et le désespoir ont de plus corrosifs.
Certaines pages flirtent avec la pornographie ou le scatologique, avec ce que l'homme a de plus obscène. Sans pour autant proposer d'échappatoire. Dans cette Angleterre froide et humide, Dunford ne creusera que des tombes.

L'intrigue est souvent juste esquissée, le narrateur donnant voix au récit, faire la part de ce qu'il échaffaude, de ce qui est, ou de ce qui pourrait être, s'avère périlleux. Tout comme l'horreur à outrance, peut prendre à la gorge certains lecteurs.

Il n'en demeure pas moins, que cette plongée funèbre dans l'inommable, est un coup de poing littéraire.

Car s'il y a deux types de personnes, ceux qui creusent, et ceux qui ont les pistolets chargés, certains, encaisseront la charge, d'autres non.
Certains crieront au scandale, d'autres au génie.

Je pense simplement que vais lire la suite. 


  
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 19:22
delirium.gif
De Ken bruen voit la naissance de Jack Taylor.
Lorsque la saison s'annonce sèche, Taylor est une valeure sure.
J'avais aimé Toxic Blues, sa deuxième enquête, piochée au hasard, lors d'une virée, accroché les wagons de la série des R&B, et décidé de lire le premier tome des Taylor. C'est chose faite, et bien faite.
Bref, comme un upercut, savant, et simple pourtant, on sent presque la crémeuse Guinness, et le brutal feu du whisky, dans ce style imparable que l'ami Ken nous assène.
Pour les registres, Taylor est une épave. A son licenciement des forces de l'ordre, entre alcoolisme frénétique, et deux ou trois plans foireux, sa carrière de privé semble plus incertaine qu'un été torride à Galway.
Mais qu'importe, lorsqu'une mère éplorée entre dans son pub favori, Jack tente le coup.
Epidémie de suicides, une police louche, et l'affaire s'annonce mal.
Cette première enquête de ce privé dépravé, nous jette au visage un désespoir frénétique que notre héros tente de noyer.
Gueule de bois, nausées, et trous noirs jonchent le sillage de Taylor.
Toujours fort en gueule, cassé mais cassant, il biture sec, lit trop, et se détruit au rythme d'une enquète erratique, et destructrice.
J'adore.
Le récit s'enchâsse avec élégance entre de nombreuses références au cinéma, à la poésie, au roman policier, et à la musique.
Ce qui donne au décor, une sensibilité, une dimension plus vaste que le seul roman.
Comme si parfois, malgré l'hiver et la ruine, l'échec et la mort, quelque chose tournait encore.
Le temps d'un livre, et, à sept euros la pièce, le spectacle vaut le détour.
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 18:30
Airth.gif
Rennie Airth prend la poussière.

Il nous a pondu deux bouquins, et puis plus rien.

Un fleuve de ténèbres, et sa suite, La marée sanglante.

On a beau dire pas de nouvelle, bonne nouvelle, je trouve dommage que l'auteur ne se manifeste plus.

Voyez par vous-même:

Au sortir de la première guerre, Madden, policier hanté par le massacre de la Somme, mène l'enquète dans une Angleterre plutôt bien évoquée.

Un jeune bobby le seconde et les limiers de Scotland-Yard ont fort à faire pour stopper une vague de crimes inexpliqués.

C'est mené rondement, et quoique sans surprise paroxystique, la lecture est plaisante, et les persos attachants.

Le contexte historique se prète bien au jeu de la mécanique du meurtre, baïonettes et tranchées obligent...

La rigidité, ou la candeur toute victorienne de l'époque, contraste agréablement la noirceur des psychés.

Et je confesse que ce genre historico-policier à la Caleb Carr me séduit plutôt.

Mon côté rétro sans doute.

Je place donc un petit mot en faveur de cet auteur et de ses deux romans.

J'espère que vous ferez de même!

Le pote à Scriptum me glisse un mot à l'oreille:

En cas de brûlures d'estomac, Rennie calme la douleur...


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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 15:38

Traquérobotham.gifes, voit le retour du psy, pas vraiment prodigue, Joseph o' loughlin. Atteint de la maladie de Parkinson, il décide de lever le pied, et de se mettre à enseigner.
Grand bien lui en fasse.
 Premier jour et un suicide plus tard, doc se remet en selle. Quelque chose de pourri au royaume de Bath. Le psy flaire l'embrouille. Les amateurs retrouveront avec plaisir l'inspecteur Ruiz, autre habitué de la série.
On a donc le même décor, les mêmes persos, le même schéma... Pourtant la mayonnaise prend. Plus ou moins. Ne dit on pas que l'on ne change pas une équipe qui gagne?
Lancé par Le suspect, dans lequel Ruiz trouve le psy un peu louche, Robotham octroie à Ruiz la première place dans La Disparue.
Il donnera ensuite voix à un autre de ses persos, Alisha, fliquette indienne laissée sur le carreau dans le bouquin précédent. elle mènera la danse dans La Clandestine...
Pour moi, c'est un des côtés attachants de l'auteur. Cette cohésion, et cette exploration méthodique des mêmes composantes récurrentes.
C'est aussi ce qui fait sa faiblesse, car cela peut rapidement lasser...
Je ne peux être que partial. J'aime bien la série. Les persos et le reste. Sans doute pas LA révolution litteraire, mais un bon truc tout de même. Le genre de break, presque familial, qui peut plaire aux copines, même quand elles aiment pas trop le polar...
Ne boudons pas, un peu d'easy-reading, de temps en temps, ne nuit pas à la santé...
Enfin, j'espère. Sinon, je suis mal barré.

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 14:50
blitz.gifMalgré toutes mes précautions, lecture au compte-goutte, et discipline de fer, la quatrième manche des R&B s'achève.
 S'il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte, il est des compagnies que l'on regrette plus que d'autres.
 Brant, Roberts et Falls tiennent leurs promesses, encore une fois. Plus d'épaisseur dans leurs relations, nos héros sont de plus en plus surprenants...
 Pour le reste, un tueur fou, un marteau, j'en passe et des meilleurs. Une seule chose à faire, se procurer Vixen, leur dernier opus à ce jour.
Parlons peu, parlons bien. Comme le disent les ricains: minimum effort, maximum gain.
 Si ce n'était pas un minable slogan capitaliste, ces mots graveraient dans le marbre l'essence même de ces bouquins.
 Droit au but, et sans les mains, pour les athlètes du roman noir : Go!
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 18:07

mac cabeRoberts, Brant, Falls et toute la compagnie sont de retour! Ils sont vachards, tordus et pourris.

Bref tout ce que j'aime,  et j'en redemande! Les Mac Cabées, le troisième tome de la série de Bruen m'offre la bonne résolution de l'année sur un plateau: acheter l'intégrale. Je commande Blitz à l'instant!

C'est délirant, souvent de mauvais goût, nos héros sont plus déjantés que jamais, et la morale ou l'intrigue ne sont que des accessoires superflus. Le pire, c'est que cela fonctionne.

 L'écriture est percutante, les chapitres brefs. On avale donc la potion cul-sec. Comme souvent, l'auteur nous livre quelques perles, litteraires, musicales ou cinématographiques. C'est net et sans bavure. C'est minimaliste, et c'est du grand art. La progression est géométrique, c'est bon, c'est bien, c'est encore meilleur, je deviens accro.

Mon seul regret c'est que la fin viendra trop vite...

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 19:26

R&B

A propos de la préface Michael Connelly écrivait: il faut, pour ne pas gâcher le plaisir du lecteur, rester dans le flou.

Je m'efforce toujours d'en faire autant lors de mes modestes efforts litteraires. Alors que dire du Mutant apprivoisé, le deuxième tome des aventures de Roberts et Brant?

 Que si le premier déménage, le second casse la baraque? Que je réserve le troisième opus sans réserve? Vérole! Comme dirait Brant, après tout, si je tourne autour du pot, c'est seulement pour que vous vous repreniez du thé...

Ce bouquin  est monté sur le même genre de chassis que le Gros coup. Chapitres brefs, dialogues enlevés, situations extrèmes, et gags à gogo.

C'est plus abouti encore, car Bruen a bien posé ses bases dans le précédent. Alors, pour les mordus de ce 87ème district déjanté, pas d'hésitation à avoir, on retrouvera avec plaisir les tribulations de ces bobbies de choc...

Pour ma part, je n'ai qu'une hâte, avoir entre les pognes le number three, comme un gamin sous le sapin!


Attention tout de même, le politiquement correct n'a pas cours ici, âmes sensibles s'abstenir, les autres ont ma bénédiction!
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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 10:44

Je fouinais vaguement chez mon libraire, par réflexe, j'étais désoeuvré. La chasse était maigre, peu de nouveautés en vue, à cette époque.

 Et puis, d'entre les piles de volumes, un Joyeux Noël m'accroche l'oeil. L'aube noire me propose le premier volet des enquêtes du célèbre anglais, Frost. Une icône de l'autre côté du tunnel, avec une série télé à son nom, et tout et tout... 

N'ayant jamais eu l'honneur d'en voir plus de quelques minutes, entre deux coups de zap, mon souvenir se résume à un vieux bonhomme à l'air miteux, d'un plan séquence peu ragoûtant sur sa fausse calvitie bordée d'une moumoute ahurissante et d'un échange mal doublé entre figurants mal à l'aise. So british...

Et puis, le tout puissant pourquoi pas? s'empare brutalement de mon esprit fébrile. Lorsque les vaches sont maigres, la pêche nous attire soudain...


J'attendais un coup de kitsch, un peu de ringard. Mais ce Joyeux noël Frost, outre qu'il n'est ni joyeux ni ridicule, m'apporta un polar comme je les aime. Sombre et drôle, tordu et bien ficelé à la fois.

Frost est un personnage haut en couleur. Mal fagoté, crasseux et irrespectueux en diable, il traine son incompétence de pages en pages. Avec une femme morte du cancer, et deux balles dans le cuir, sa gouaille et sa clope nous précèdent sur les lieux du crime.

Ecrit au début des années quatre-vingt par R.D Wingfield, le premier roman a un côté vieillot qui peut rebuter. Preuve en est, la dernière fois que je l'ai fourgué, on me l'a rendu fissa sans l'avoir vraiment entamé.

Frost lui même n'est pas un héros auquel on peut s'identifier facilement. Il est laid, vieux, caustique voire cynique, et n'a pas une très haute opinion de ses talents de limier. Son adjoint le méprise et sa hiérarchie le déteste. Ses affaires sont à l'avenant, disparition d'enfant, pédophilie, ou ces ossements anonymes sortis de terre.


Alors, pourquoi me suis-je attaché à ce vieux Frost? Peut-être par pur mauvais esprit, ou bien parce que le bouquin se lit bien, et qu'on en redemande, passé la phase d'acclimatation.

J'ai topé le second, Un soupçon de Frost, à mon sens un poil meilleur que le précédent, j'attends le troisième, et qui sait, il sera peut-être encore au dessus!

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Plusieurs cordes...

... A mon arc?

Mon beau-père, paix à son âme,  me disait souvent qu'un touche-à-tout,  n'était bon nulle part, mais mauvais en tout!

Ce bon sens,  un peu terre à terre m'a toujours fait sourire.

Pas forcement pour les raisons auxquelles l'instigateur du proverbe pouvait songer!

Le dilettantisme est une forme d'art que la morale méprise. Et bien, si se consacrer aux arts,  par pur et simple plaisir de la chose est un crime, sachez que je suis un criminel.

Je réflechissais à tout cela, car mon ouvrage informatique, s'il colporte honnêtement mon amour du polar, vous déroutera  peut-être  par ses vélléités poétiques.

Mea culpa mes amis. La faute m'en incombe, et je vais tenter de m'expliquer...

J'en reviens à cette superbe maxime à l'origine de ce texte, et,  j'ai envie de lui assener cette autre pépite du genre: Ne s'attendre à rien, c'est être prêt à tout!

C'est ainsi, avec cette toute orientale tournure d'esprit que j'ai conçu cet espace.
Je laisse aux mots, toute lattitude pour prendre la parole...

J'espère, bien sincèrement que vous apprécierez mon outrecuidance, et que mes errements ne vous lasseront pas! Ou alors, pas tout de suite!

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