5 novembre 2009
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18:10
Des fleuves sombrent,
Sinueux
Disparus;
Des fleurs s'ouvrent;
En terre grasse
Et noire d'eau,
Où l'air brasse
Un lourd clapot,
Leur chair douce,
Gorge offerte,
Des lèvres pousse
Une langue verte.
La canopée,
Hulule, et crie,
Pullule et puis
Sa mélopée...
Soudain, se tait.
Le tigre,
Jailli d'un trait,
Cet ogre,
Me dira-t'il,
Quels os paissent,
Aux pieds des troncs?
Une boue épaisse
Au coeur des joncs?
Car, fébrile!
Sueur au front,
Braises, brandons
Hantent, brulent!!
Je recule,
Guettant l'immense;
Mon aller est-il
Retour au sens?
Source d'un Nil?
Les fleuves, eux,
Me semblent,
Désormais,
Paisibles.
Sinueux
Disparus;
Des fleurs s'ouvrent;
En terre grasse
Et noire d'eau,
Où l'air brasse
Un lourd clapot,
Leur chair douce,
Gorge offerte,
Des lèvres pousse
Une langue verte.
La canopée,
Hulule, et crie,
Pullule et puis
Sa mélopée...
Soudain, se tait.
Le tigre,
Jailli d'un trait,
Cet ogre,
Me dira-t'il,
Quels os paissent,
Aux pieds des troncs?
Une boue épaisse
Au coeur des joncs?
Car, fébrile!
Sueur au front,
Braises, brandons
Hantent, brulent!!
Je recule,
Guettant l'immense;
Mon aller est-il
Retour au sens?
Source d'un Nil?
Les fleuves, eux,
Me semblent,
Désormais,
Paisibles.