7 novembre 2009
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18:55
Brûlant les ponts sous sa course,
Sur ce navire qu'aucun océan ne porte,
Vers ces rivages que nul horizon n'arrête,
L'enfant coure de toutes ses forces.
Sillons et sillages s'effacent,
Et la proue, déjà s'éloigne.
Bientôt, plus rien ne témoigne,
De son passage, ou de sa trace.
Sur ce navire qu'aucun océan ne porte,
Vers ces rivages que nul horizon n'arrête,
L'enfant coure de toutes ses forces.
Sillons et sillages s'effacent,
Et la proue, déjà s'éloigne.
Bientôt, plus rien ne témoigne,
De son passage, ou de sa trace.