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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 19:30
Je veille au feu,
Le dos aux portes,
Le coude aux yeux,
Ils jouent aux cartes.

Pourquoi? Qu'en sais-je,
Dehors, gris de pluie,
Le bois sali, oublie,
Hier, et sa neige.

Le bois craque.
Dans l'âtre, rougeoie,
Au parquet, parfois,
Pas à chaque.

Studieuse étude,
Au silence de chacun,
Un interlude,
Lorsque le vieux tousse.

La plume croque,
Dans ce silence,
Où chacun vaque,
A son errance.

Puis le temps, passe.
Perdu.
Le présent, cesse,
Vaincu.
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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 15:34
A ces ailes,
Voleront ceux,
Qui d'un oiseau,
Font le ciel,

D'une pierre, une route.
De l'or aux orbites,
A voir ce qu'écoutent,
Ces voix qu'ils invitent.

Le coeur des mots
Au bord des lèvres,
Donne à ma fièvre
La faim de ces maux.

Des lignes,
Au fil de l'eau,
Par mots et vaux,
S'éloignent...

Suivre un instant,
Rien qu'un instinct,
Ce qui précède,
Ce qui possède.

L'étreinte en creux,
D'écrire un temps,
Ce qui suit étant,
Ce que je veux.

Car derrière l'histoire,
Une dernière histoire,
Nous irons toujours,
Assoiffés de boire.

Le dernier des mots,
Dit, et dit encore,
Malgré la poussière,
Aura un écho.

La sueur des mots,
Malgré la fièvre,
Posant ses lèvres,
Au ceur du mien,

Me fait un signe.
Le fil des lames,
Prendra les armes,
Et à la ligne,


Pour suivre un temps,
Rien qu'un instant,
Ceux qui  s'obsèdent,
D'être obsèdants.

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 18:08

Au bout des mains,
Les doigts en poing,
Un insecte pris,
A l'ambre d'un cri.

Furieuse créature
Saignant mes paumes,
Au chant des psaumes,
Que le vent torture,

Je prend à ton aune,
De manger à ta faim,
Pour prendre ton trône,
Et, voler enfin.

L'espoir, comme un cri,
Espère ce maudit,
Dans ma gorge, et dans,
Le rouge de mon sang,

Il creuse et me ronge,
D'envies et de songes,
D'encore et malgré,
D'un sort et d'un gré,

Mais après chaque si,
Les prières finies,
L'insecte épuisé,
Cesse de me piquer.

Au bout des mains,
Les doigts en poing,
J'attendrai un jour,
Que vienne mon tour.

 

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 17:06
Mon coeur,
Aux lueurs
Des liqueurs,
S'éclaire.

Un phare
Aveugle,
Qui meugle
Au soir.

Etrangement étranger
Pourtant,
Ainsi qu'un horloger,
Comprend,

Rouages de ces songes,
Au verre grossis,
Il est soudain bien sage,
Bavard, aussi.

Et le poète pauvre
De ses jours d'ennui,
Ainsi redécouvre,
Ce qu'il a langui.

Faconde et rubis,
Tournent au palais,
Ces merveilles allaient,
Pourtant sans un bruit.

Il rugit au bois,
La flamme d'un feu,
Pour bien dire cent fois,
Être vain, c'est peu!

Et, quitte à parler
Pour parler, parlons
Ainsi, et laissons,
Là, toute vanité!
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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 19:25

Et qu'importe,
Les oracles,
Les obstacles,
Ou les portes,

Lorsqu'ils partent,
Le temps passe,
Et n'emporte,
Que des traces.

Et qu'importe,
Pour qui reste,
La débacle,
Ou l'attaque,

Qui colporte,
Et se presse,
Les cloportes,
Ou la presse!

On ne porte,
A son cou,
Qu'une sorte,
De bijou,

D'une corde,
A ce clou,
On accorde,
Notre poul!

Mais...

Je m'emporte!
Car ma gorge,
Ne supporte,
Qu'un mensonge!

Il n'importe,
D'important,
Que la morte,
Ou l'impotent...

Sous l'eau-forte,
Du tourment,
Que m'importe,
Vos vêtements?

Chambres-fortes,
Et placements?
Vos cohortes,
Et  vos serments?

Ce qui m'importe,
Importe peu...






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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 22:14

Partirai-je,
A jamais,
D'un rivage,
Sans attrait?

A la barre,
Berçé par,
L'océan,
Et le vent?

L'infini,
Ce géant,
Assoupi,
A l'avant,

Est enfin,
D'un empan,
Aux confins,
Mon aimant!

Son visage,
Sans un trait,
N'est jamais,
Qu'un mirage,

Et je suis,
Librement,
Sans souçi,
Ni comment.

Est-ce ainsi,
Que j'irai?
Je ne sais,
Et, pourtant...

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 21:26

Je songeais...

Quelle étoile à mon épaule,
Ai-je craint ces années,
Pour ne pas marcher,
Vers la fureur des pôles?

Car,

Si je ne lève ce verre,
A la santé des flammes,
Songeant à mon âme,
A tout ce qui se perd,

Pour vouloir gagner,
Vais-je tant épargner?

Je n'avais que des morceaux,
Tombés d'une main.
Manquait-il encore des mots?
Mais le vent, soudain...

Je me vis vieux,
Songer sérieux:
Le meilleur des années,
Toujours doit se faner!

Puis,

Creuser ma tombe,
En terre déjà,
Pour que succombe,
A compter trois;

La main au coeur,
Ôté d'un poids,
L'oeil grand ouvert,
Et pourquoi?

Et le vent, à la porte,
Me déposa ainsi,
Chantant, que m'importe!
Et le verre brandi!

A la santé des flammes,
Jeter comme aux dés,
Les chaines, et la clé,
Songeant, ah, mon âme!



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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 19:03
Un pays ailleurs,
Où l'encor est toujours,
Un pas derrière,
Ce après quoi on coure...

Je n'irai nulle part
Marcher quelque part,
Pour marcher ainsi,
Que l'on marche ici.

Chercher une heure?
Chercher de l'or?
Tous ces envers,
Ont le même décor.

Un pas derrière
L'espoirs, ailleurs,
Tous ces chanteurs,
Toutes ces prières...

Tout cor, ayant sonneur,
Un seul écho pour,
Retour à ces joueurs:
Jouez, jouez encor!

Et pour chaque misère,
Détour aux ornières,
Aux bras de ses lueurs,
La Fortune fait carrière!

Car, après la gloire,
Couverts de poussière,
Ils iront toujours,
Un pas en arrière.

Un port à part,
Un quelque part,
Douce chimère,
L'espoir, encore!
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 18:37
J'allais ainsi, le coeur nu,
Peiner aux portes closes;
De l'espoir en toute chose,
Car je n'avais jamais vu.

J'attendis le matin, une nuit,
Où rien ne vint.
Le silence me donna le bruit,
Je pris sa main,

Pour baisser le bras
Sur mon coeur déçu;
Je marchai un pas,
Puis ne marchais plus.

L'épi moissonné autant
Que s'abat le fléau,
Chante un jour pourtant,
Comme le fil de l'eau.

Son cou, vers le ciel,
Versera bientôt,
Une chanson nouvelle,
Pour un jour nouveau.
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 16:03
Il n'y a de route que la voie.
Dans le plein, le vide rayonne.
Je suis aveugle, je le vois,
Je prends ce que l'absent donne.

C'est ici que le début résonne,
Au dos des coureurs indignes,
Sur les lèvres de l'abîme,
C'est le silence que l'on baillonne!

Le savoir se paye au prix du choix,
Au suspens infime d'une seconde infinie;
Lorsque ce coeur ne battra pas...
L'instant enfin, figer ce qui surgit!

Dans l'attente immobile,
Suis-je en dessous du ciel?
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Plusieurs cordes...

... A mon arc?

Mon beau-père, paix à son âme,  me disait souvent qu'un touche-à-tout,  n'était bon nulle part, mais mauvais en tout!

Ce bon sens,  un peu terre à terre m'a toujours fait sourire.

Pas forcement pour les raisons auxquelles l'instigateur du proverbe pouvait songer!

Le dilettantisme est une forme d'art que la morale méprise. Et bien, si se consacrer aux arts,  par pur et simple plaisir de la chose est un crime, sachez que je suis un criminel.

Je réflechissais à tout cela, car mon ouvrage informatique, s'il colporte honnêtement mon amour du polar, vous déroutera  peut-être  par ses vélléités poétiques.

Mea culpa mes amis. La faute m'en incombe, et je vais tenter de m'expliquer...

J'en reviens à cette superbe maxime à l'origine de ce texte, et,  j'ai envie de lui assener cette autre pépite du genre: Ne s'attendre à rien, c'est être prêt à tout!

C'est ainsi, avec cette toute orientale tournure d'esprit que j'ai conçu cet espace.
Je laisse aux mots, toute lattitude pour prendre la parole...

J'espère, bien sincèrement que vous apprécierez mon outrecuidance, et que mes errements ne vous lasseront pas! Ou alors, pas tout de suite!

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