de Simon Beckett nous fait partager la troisième enquête de David Hunter, l'expert en anthropologie médico-légale, découvert dans La Mort à nu en 2007. J'ai raté le second. Mais me re-voilà pour le troisième round, frais et dispos, ce qui n'est pas le cas de la plupart des cadavres que notre expert voit s'entasser.
A peine remis de blessures récoltées dans le second tome et sur lesquelles je ne saurai vous éclairer, Hunter quitte Londres pour les USA afin de rejoindre Lieberman, un collègue et ami à la ferme des corps, sympathique lieu de villégiature pour légistes et cadavres à tous les stades de décomposition, dans un cadre verdoyant et paisible. Hunter y voit l'occasion de se remettre au boulot sans le stress d'une véritable enquête. Of course, la synécure espérée ne tiendra pas trois pages. Son collègue vieillissant et malade lui demande de le seconder lorsque la police découvre un corps mutilé, puis un second, puis un .... Et puis l'escalade, pas besoin de vous faire un dessin. La science aura maille à partir avec de troublantes incohérences lors des autopsies et Hunter devra croiser le fer avec un redoutable et machiavélique criminel.
Le roman n'est pas un chef d'oeuvre d'écriture, et une fois reposé, je me suis dit: à l'ouest, rien de nouveau. Seule ( petite ) étincelle, un final digne de ces productions cinématographiques horrifiques et grand-guignolesques dont je me goinfre à l'occasion. Du genre " Laissez parler les tronçonneuses", " Husqvarna mon amour" et autres apologies de l'outillage ...
En bref, seuls les mordus ne se mordront pas les doigts d'avoir dépensé 19 euros.